
Des candidats déclarés aux présidentielles, mais n’ayant pas pu déposer leurs dossiers de candidatures, ont exprimé leur mécontentement face à ce qu'ils qualifient de « soumission aveugle du Conseil constitutionnel à l'agenda du ministère de l'Intérieur et aux plans des partis pro-gouvernementaux qui corrompent le jeu démocratique ».
Dans un communiqué, les candidats ont dénoncé l'intervention du ministère de l'Intérieur, représenté par les gouverneurs et les walis, « pour confisquer les voix de certains élus et refuser à d’autres la signature de recommandations des candidats ».
Le communiqué souligne le rejet par les signataires de ce qu'ils considèrent comme un « coup d'État flagrant contre la loi et les institutions constitutionnelles », affirmant que ses résultats sont « nuls et non avenus ».
Le communiqué indique également que les candidats non retenus adopteront une position commune sur l'élection présidentielle, qui sera annoncée ultérieurement.
Le communiqué a été signé par Ahmed Ould Samba Ould Abdallah, Ely Cheikh Hadrami Memma, Sadava Cheikh El Houssein, Mohamed Ould Cheikh, Mohamed Ould Abdel Aziz, Sidi Mohamed Mohamedou Alyoun, Sidi Bilal Sidi, Nour Eddine Mohamedou, ainsi que Mohamed Omar Ben Weiss.